Mise en ligne initiale le 19 janvier 2005 - Dernière retouche le 29 décembre 2022
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Les Stella/Attribuer
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Pour Pierre Rosenberg Antoine Bouzonnet Stella auprès de Poussin : une proposition
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Sera-t-il possible, un jour, de monter une exposition en l'honneur d'Antoine Bouzonnet Stella (1637-1682) telle que celle qui rend actuellement hommage, à Caen, à celui qui fut apparemment un ami et finit sa vie, comme lui, en travaillant pour la Chartreuse de Bourg-Fontaine, Louis Licherie (1642-1689)? J'ai consacré une étude au neveu de Jacques Stella il y a maintenant une trentaine d'années pour la Société de l'Histoire de l'Art Français (1989), à quoi j'ai ajouté sur ce site quelques compléments indexés ici. Pour partie, son catalogue se constitue progressivement en dépouillant ceux d'autres artistes, en premier lieu l'oncle mais à ce jour, aucune peinture n'avait encore été distraite de ce que l'histoire a pu donner, à un moment ou un autre, à celui qui fut son second maître, Nicolas Poussin, nom imposant un respect parfois pesant. Ce qui suit pourrait en proposer un premier exemple.
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Mise en ligne en décembre 2022
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Les Stella
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Les Bouzonnet Stella, biographies croisées.
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« Il y a des familles où le goût de certains arts se perpétue et devient pour ainsi dire héréditaire. Soit qu'on doive l'attribuer à la force de la nature, soit que l'exemple et l'éducation y ayent plus de part, il est toujours certain que l'on voit quelquefois les enfants succéder dans leurs biens, et s'en faire en quelque façon un patrimoine qui leur devient d'autant plus avantageux qu'il leur est aisé de l'augmenter. (...)
(Jacques Stella) n'eut d'autres élèves que ceux qu'il forma dans sa propre famille, un neveu et trois nièces, qu'il avoit fait venir de Lyon, pour demeurer auprès de luy, tous quatre enfants d'une de ses sœurs. »
(Mariette, vers 1725). - Lire
Mise en ligne en octobre 2022
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Les Stella
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Antoine Stella en Italie : enseignements d'un document vénitien.
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André Félibien, dans sa brève mention d'Antoine Bouzonnet Stella, insiste principalement sur sa longue formation, auprès de son oncle puis par un séjour de plusieurs années en Italie. Un document publié récemment par deux fois mais assez médiocrement exploité, donne un éclairage particulier sur cet apprentissage, et sur les relations entretenues dans ce cadre par le neveu de Jacques. Pour lui comme pour le personnage central dudit document, Jacques Barri, lui-même mal servi par ses commentateurs, il est non seulement utile mais surtout nécessaire d'en reprendre la teneur pour une plus juste interprétation.
(Mariette, vers 1725). - Lire
Mise en ligne en septembre 2022
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Dernières mises en ligne par ordre retro-chronologique
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Livre(s) de Vases, dessins, gravures de Françoise Bouzonnet Stella, notice
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Cet ouvrage, pour lequel Stella a conçu une partition en deux livres, est évoqué par Félibien (1688, ed. 1725, p. 412), qui parle de plus de soixantes vases de différentes sortes. Daté de 1667 - le dernier chiffre en est parfois mal lu -, il accompagne dans le temps les Pastorales, constituant le dernier ouvrage daté de Françoise, qui dût ensuite se consacrer à des sujets de dévotion d'après l'oncle. Claudine mentionne ce livre dans son inventaire de 1693-1695; elle en détaille ce qui lui en restait pour l'ouvrage entier en deux livres et elle en conservait les planches.
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Mise en ligne en juillet 2022
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Retouches au Catalogue de Jacques Stella
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Les Stella
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Frontispice de l'oraison funèbre d'Henri-Antoine de Burgi, gravé par J.F. Greuter, 4°, 1630.
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Mise à jour, août 2022 :
Hazard ou ténacité, en cherchant cette fois au nom du responsable du recueil, Cerchiari, j'ai pu trouver mis en ligne l'exemplaire de Cremona, révélant l'image conçue par Stella et traduite par Greuter. On peut comprendre l'appréciation de Boffito à propos de sa bizarrerie mais qui connaît Stella ne s'en étonnera pas. Il est vrai que dans ce registre lugubre, il s'agit apparemment du premier exemple. Viendront ensuite, entre autres, l'Allégorie sur l'agonie du cardinal Borghese (1633) ou la Mort de Théophraste Renaudot (1648), en sorte que s'il est vraisemblable que le commanditaire de ce frontispice ait guidé le programme de son image, l'artiste y trouvait une inspiration propre aiguisée par sa formation florentine et les exemples d'un Jacopo Ligozzi (1547-1627), et la fréquentation des cercles érudits des Barberini.- Lire la suite
Mise en ligne en août 2022
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Les Stella
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La Nativité, peinture (Montargis, Musée Girodet)
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Retouche, septembre 2022.
Suite aux inondations qui ont affecté le musée, le tableau a fait l'objet d'une restauration. Nous avons eu l'occasion de le voir cet été, grâce à l'extrême disponibilité de Sidonie Lemeux-Fraitot, ainsi que de l'équipe du musée, qui nous ont permis de prendre connaissance, par surcroît, du dossier le documentant.
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Mise en ligne en septembre 2022
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Les Stella
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Nymphes et bergers dansant, dessin (British Museum)
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Le dessin était passé sous le nom de Poussin dans différentes collections anglaises depuis le XIXè siècle, attribution réfutée par Pierre Rosenberg et Louis-Antoine Prat (1994) et qui pourrait être consécutive aux fraudes opérées par Pierre Demasso un siècle plus tôt. La typologie n'est pas celle du maître normand mais désigne son ami lyonnais, de même que les indications de chevelure ou de plis des drapés, entre autres.
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Mise en ligne en septembre 2022
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Les Stella
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Les Pastorales, dessins, retouche de la notice
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Retouche, septembre 2022. À propos des trois dessins vendus en 1995.
Les trois dessins de la vente Christie's de 1995 ont reparu, cette fois chez Bonhams Londres et sous l'attribution à Claudine Bouzonnet Stella. Cela aura sans doute pour effet de faire monter la cote de la nièce mais l'essentiel est ailleurs puisque cela me permet une examen sur photo plus satisfaisant. L'une des trois feuilles, non reproduite alors, avait été mal interprétée : on avait cru y voir la moisson (Pastorale 8) alors qu'il s'agit de la fenaison (Pastorale 1). Quoiqu'il en soit, c'est l'occasion d'accorder aux dessins une plus grande attention.
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Mise en ligne en septembre 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Divers ornements d'architecture, dessins, gravures de Françoise et Claudine Bouzonnet Stella, notice
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Cet ouvrage, pour lequel Stella a conçu une partition en quatre livres, est cité par Félibien. Daté de 1658 - le dernier chiffre en est souvent mal lu -, il suit immédiatement les Jeux d'enfants et les Mesures et proportions du corps humain, publiés l'année précédente. Claudine le mentionne dans son inventaire de 1693-1695; elle en détaille ce qui lui en restait par livres et pour l'ouvrage entier et elle en conservait les planches, au nombre de 67 plus une vignette qui doit correspondre au bandeau de la dédicace, que Mariette dit pourtant gravée par Claudine; à moins qu'il ne s'agisse du portrait de l'inventeur, de la même main mais qu'elle mentionne par ailleurs dans ses propres œuvres (p. 76).
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Mise en ligne en mai 2022
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Retouches au Catalogue de Jacques Stella
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Les Stella
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L'Autoportrait de 1633, peinture (Madrid), mise à jour
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Depuis la rédaction de cette notice, la peinture a été étudiée par Sylvain Laveissière et évoquée par Gonzalo Redín Michaus, motivant les retouches de l'historique et de la bibliographie, et la révision de la lecture de la signature au dos. J'ajouterai ici simplement que la provenance du marquis de Torrecilla, remontant au XIXè siècle, ne me semble pas nécessairement dénouer le lien avec l'intention de Stella de répondre à l'invitation du roi d'Espagne.
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Mise en ligne en mai 2022
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Les Stella
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L'Immaculée Conception gravée par Karl Audran, mise à jour
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L'église Saint-Martin d'Aillant-sur-Tholon (aujoourd'hui partie de Montholon, Yonne) conserve une peinture manifestement inspirée de la gravure de Karl Audran dont elle respecte le sens, ajoutant dans la partie basse deux angelots tenant un cartel avec une inscription appelant à la protection d'Aillant par la mère de Dieu (CUM.TUUM.PRAESIDIUM - / CONFUGIMUS - / SANCTA.DEI.GENITRIX - / 1642). - Lire la suite
Mise en ligne en juin 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Frontispice de Poemata de Maffeo Barberini, dessin, retouche de la notice
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Je dois à la bienveillance de Vanessa Selbach la connaissance de ce dessin, qui figure dans l'album factice de la collection Marolles consacré aux frontispices, et dans lequel se trouve un autre dessin, généralement donné à Stella mais que je crois de son graveur, Abraham Bosse pour les Comédies de Térence. Les variantes de notre feuille ne tiennent principalement, en dehors de l'inversion préparant la gravure, qu'aux traits des deux femmes, notamment le profil plus rond de la Poésie héroïque (à senestre).
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Mise en ligne en mai 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella La Crucifixion de La Passion, peinture, notice
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Des recherches d'iconographie sur certaines peintures de Stella menées avec ma fille Raphaëlle m'ont conduit à noter une influence assumée de François Verdier (1651-1730) et de fil en aiguille, j'ai pu identifier un des sujets de notre suite, La crucifxion. Il a été vendu sous ce nom chez Sotheby's à Londres le 26 octobre 1994. La typologie au nez fort des deux femmes, entre autres, correspond bel et bien au dernier style de Jacques Stella, de même que le canon trapu visible dans toute la suite.
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Mise en ligne en avril 2022
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Les Stella
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Les camayeux, addenda. De véritables camaïeux à l'Albertina - La collection du Museum of Fine Arts de Boston, retouche
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Un passage des Notes de Mariette laissait présager l'existence d'essais de véritables camaïeux, à savoir des gravures nécessitant plusieurs planches (ou rentrées selon le terme de Papillon), une pour les traits, l'autre ou les autres pour la ou les teintes. Mariette en voit deux pour les sept versions dont il dispose et les signale de plus petites dimensions. Leur découverte dans le fond en ligne de l'Albertina confirme cette légère différence de format, montrant sur une même page les deux versions l'une au-dessus de l'autre de la Sibylle de Lybie, planche des traits du véritable camaïeu en haut, planche unique de l'ensemble en bas (ci-contre à gauche). Ci-contre à droite, elles sont flanquées de celle en deux planches, traits et couleur, de l'Hellespont et en dessous, de sa version la plus connue en une seule.
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Mise en ligne en mars 2022
La grande disponibilité de Katherine Harper, Curatorial Fellow au département des estampes et des dessins du Museum of Fine Arts of Boston m'a permis de clarifier les interrogations sur certaines gravures mises en ligne sans reproduction. - Lire
Mise en ligne en mars 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Le mariage mystique de sainte Catherine, peinture (Lyon, église Saint-Paul), notice
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J'ai longtemps hésité à propos de cette peinture que je n'ai pas vue, et longtemps suivi l'impression restituée aussi bien par Daniel Ternois que Gilles Chomer en soupçonnant la copie. Certains détails, sur photographie, me laissait pressentir une raideur sinon une pesanteur dans les poses ou les drapés inhabituels. L'entreprise du catalogue raisonné me permet aujourd'hui d'y voir des éléments propres à une période assez brève, entre Rome, Lyon et Paris, qu'éclairent les rapprochements proposés dans la notice; réévaluation qui appelle les réserves d'usage d'un ouvrage connu par cette seule photographie en noir et blanc. - Lire
Mise en ligne en janvier 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella La Vierge à l'Enfant à qui sainte Anne montre une rose qu'elle tient, peinture, notice
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Une méprise peut parfois aboutir à une juste identification. L'examen de la vignette de quelques centimètres d'une peinture anonyme publiée par Pierre Rosenberg en 1982 en annexe du catalogue de l'exposition sur la peinture française du XVIIè siècle dans les collections américaines m'avait fait voir un chat guettant un oiseau que la vieille femme tiendrait dans sa main, à mettre en relation avec une peinture passée dans la vente Chiquet de Champ Renard le 14 mars 1768 (n°73). Une meilleure photo me fit réaliser que le chat était en fait une sculpture de lion couché et l'oiseau, une fleur.
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Mise en ligne en mars 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Le miracle des cinq pains, dessin (Castello Sforzesco), notice
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Francesca Mariano (2021) a découvert dans les collections du cabinet des dessins du Castello Sforzeco, à Milan, un dessin à la sanguine préparant une composition dont jusqu'alors il n'y avait aucun autre témoignage qu'écrit depuis des décennies. Le tableau final a disparu au cours de la Révolution après avoir été confié au peintre Jean Naigeon, en 1798, pour être vendu; l'esquisse jadis restée dans le fonds d'atelier et mentionnée par Claudine dans son testament et inventaire (1693-1695), puis après son décès par Bon Boullogne en 1697, semble réapparaître sur le marché d'art en 1795 et en 1819 après un passage en Italie, avant de s'évaporer à nouveau. La publication de la feuille italienne favorisera peut-être leur réapparition; peut-être aussi celle d'un autre dessin à la plume et au bistre dont la mention lors de la vente du grand collectionneur le comte de Saint-Morys en 1786 n'est pas claire puisqu'elle ne rattache pas indiscutablement le nom de Stella au sujet de La multiplication des pains et des poissons. - Lire
Mise en ligne en mars 2022
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Frontispice pour La vie de sœur Marie-Marguerite du Saint-Sacrement, gravures de Poilly et Le Doyen, notice
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Je n'ai pas mis en ligne cette composition en même temps que les autres productions de cette année parce que le frontispice de l'ouvrage de Denis Amelote (1609-1678) a été gravé par deux artistes différents d'après une même composition et pour le même éditeur à un an d'intervalle, ce qui est difficilement explicable. Mariette donnait pour prénom au Poilly auteur de la version de 1654 Nicolas plutôt que François, ce qui ne convainc pas José Lothe. Son argument de la signature ne me paraît pas plus décisif, et son parti se heurte au fait que François de Poilly doit être encore à Rome où sont publiés plusieurs ouvrages cette année-là ornés d'estampes de sa main (Lothe 1994, FdP 49-50, 51, 56, notamment). Au reste, l'historien ne le fait rentrer à Paris qu'en 1655 (p. 22).
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Mise en ligne en mars 2022
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Attribuer
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À propos du Grand Cabinet de la Reine du Louvre au temps de Marie de Médicis. II. Les portraits « Médicis
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Progressivement, le partage des mains travaillant pour Henri IV et Marie de Médicis se précise. J'ai contribué, sur ce site, à éclaircir le travail de celles de Nicolas Baullery, de Jacob Bunel, d'Ambroise Dubois, et peut-être de Jacques Quesnel. J'ai, coup sur coup, identifié deux peintures incontestables de Guillaume Dumée passées sur le marché d'art. Ces différents travaux me permettent aujourd'hui de revenir sur les artistes actifs sur l'un des chantiers importants de la régence de Marie de Médicis, l'aménagement du Grand Cabinet de la Reine-Mère au Louvre, vers 1613-1614. Une première étude s'est focalisée sur les sujets romanesques tirés du Tasse. Ce second volet aborde les « portraits Médicis ».
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Mise en ligne en janvier 2022
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Les Stella/Attribuer
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Catalogue de Jacques Stella - Ouvrages rejetés : - La Sainte Famille, sainte Catherine et des anges présentant des étudiants - Le Christ enfant enseignant ses parents, gravures de Karl Audran et Gabriel Ladame du fond de la BNF.
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Le fond du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France est, pour Jacques Stella, un ensemble capital. Pour autant, le rassemblement de son œuvre, en particulier le fonds Béringhen, n'est pas à accepter sans réserve. Un tri doit être fait, en voici deux nouveaux exemples.
L'estampe se trouve dans le recueil principal consacré aux Stella, coté Da 20 fol (p. 34). La lettre est muette sur l'inventeur, ne mentionnant que le graveur, Karl Audran (1594-1674) et l'éditeur Herman Weyen (mort en 1672). Mariette ne l'intègre pas dans l'œuvre des Stella et ce n'est qu'après lui, apparemment, que le nom de Jacques lui est attribué, sans doute sur la foi d'autres exemples de leur collaboration, à Rome comme en France. Il semble que ce soit Heineken (1706-1791) qui le premier (1778) donne cette attribution, reprise ensuite par Huber et Rost (1804), Charles Le Blanc (1854), quoiqu'avec prudence, et Weigert (1939).
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Mise en ligne en janvier 2022
Il me semble que la restitution de la composition précédente à Baugin doit entraîner celle d'une autre estampe figurant dans l'œuvre de Stella au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale de France provenant de la collection Beringhen, acquise dès 1723. Elle représente un jeune enfant auréolé une main levée dans un geste oratoire, qu'écoutent une femme assise, la main sur le cœur, et un homme debout appuyé sur un muret, dans une attitude assez proche du Joseph de la Sainte famille étudiée plus haut. - Lire la suite
Mise en ligne en janvier 2022
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Attribuer
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À propos du Grand Cabinet de la Reine du Louvre au temps de Marie de Médicis. I. Le décor tiré de la Jérusalem délivrée
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Progressivement, le partage des mains travaillant pour Henri IV et Marie de Médicis se précise. J'ai contribué, sur ce site, à éclaircir le travail de celles de Nicolas Baullery, de Jacob Bunel, d'Ambroise Dubois, et peut-être de Jacques Quesnel. J'ai, coup sur coup, identifié deux peintures incontestables de Guillaume Dumée passées sur le marché d'art. Ces différents travaux me permettent aujourd'hui de revenir sur les artistes actifs sur l'un des chantiers importants de la régence de Marie de Médicis, l'aménagement du Grand Cabinet de la Reine-Mère au Louvre, vers 1613-1614. Un premier volet concerne les ouvrages tirés du roman du Tasse.
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Mise en ligne en novembre 2021
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Les Stella
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Les camayeux, addenda. Insertion précoce dans un ouvrage de Crispin de Passe - La collection du Museum of Fine Arts de Boston
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La diffusion de ces images a conduit à des copies précoces, avant même celle de Jérôme David, et sur bois. Le traité de Crispin de Passe le jeune (1594-1670), publié en 1643-1644, « La Prima [-quinta] parte della luce del dipingere et disegnare... messa in luce diligentemente da Crispino del Passo », en intègre quatre : Saint Benoît, Saint Bruno, Saint Dominique et Sainte Monique, ainsi qu'il apparaît dans l'exemplaire de la BnF (réédition de 1654; respectivement f°148, 151, 149 et 150).
Le saint accompagné du chien porte au bas la mention I * F ROMÆ. On en trouve, notamment, un exemplaire de la première édition à la Bibliothèque Nationale des Pays-Bas, au Museum of Fine Art de Boston, dans lesquelles les quatre gravures, également sur papier bleu, sont numérotées de XV à XVIII. (...)
J'en profite pour faire un point sur les camayeux du musée de Boston, qui ne sont pas tous reproduits sur le site. - Lire
Mise en ligne en novembre 2021
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Les Stella
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Dédié à Louise Rice. Jacques Stella, gravure, invention et iconographie à Rome sous Urbain VIII, deux retouches
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Jacques Stella, Pyrrhus et le chien fidèle. Oxford, Ashmolean Museum - Retouche à la notice
Louise Rice (2021) a brillamment résolu l'énigme de l'iconographie, tout récemment. Elle met en miroir deux sujets, l'une tirée de l'Antiquité, l'autre d'un passé plus récent, à caractère effectivement plus ou moins oriental ou, pour mieux dire, d'un Orient fantasmé.
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Mise en ligne en novembre 2021
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J.-F. Greuter, Cybèle et Neptune, Arcanis Nodis. Gravure - Retouche à la notice
Louise Rice m'a fort aimablament communiqué le résultat de ses recherches. La gravure de Greuter en forme le point de départ et je rends hommage, une fois de plus, à sa grande capacité dans le déchiffrement de l'iconographie.
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Mise en ligne en novembre 2021
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Une réévaluation, le Saint Joseph et l'Enfant-Jésus de Verneil-le-Chétif
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Je connaissais le tableau de Verneil-le-Chétif par une médiocre reproduction en noir-et-blanc, trahissant au mieux le chancis rongeant une large portion de la surface. J'ai cru pouvoir la considérer comme une copie dans le sens de la gravure de Rousselet. Le tableau a été restauré tout récemment, lui redonnant une plus grande lisibilité. Je crois en avoir sous-estimé sa qualité et il me semble nécessaire de la réhabiliter désormais, avec cette réserve que je n'ai pas eu l'occasion de le voir directement.
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Mise en ligne en septembre 2021
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Les Stella
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L'héritage de Stella. Notes sur la famille de Masso
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En 1974, le spécialiste de Poussin qu'était Anthony Blunt a publié une étude consacrée aux falsifications opérées par la famille de Masso afin de faire passer des ouvrages de Stella pour des Poussin. C'est sans doute la connaissance de documents londoniens, notamment celle de la vente d'un dénommé Peter de Masso qui l'y a incité. La suite de la Passion est la principale - mais non unique - opération frauduleuse orchestrée par ce dernier, perceptible par l'effacement du nom de Stella sur les gravures de Claudine au profit de Poussin, par exemple sur l'exemplaire de celle ci-contre. Son étude m'a ramené sur cette piste, restée jusque là largement inexplorée. La découverte de nouveaux documents m'incite à y revenir pour éclaircir un peu plus les mystères entourant la succession des Stella.
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Mise en ligne en septembre 2021
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Les Stella
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Pierre Demasso, testament et inventaire de 1787 |
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Deux documents figurant aux Archives nationales viennent apporter un éclairage utile sur la succession des Stella via les Demasso : le testament puis l'inventaire de Pierre de Masso en 1787. J'en donne ici la transcription et une première analyse. Ils forment le point de départ d'une étude conjointe sur la lignée à laquelle ce personnage appartenait.
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Mise en ligne en septembre 2021
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Les Stella
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Suivre l’étoile
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Il y a dans toute recherche une part de Hazard – comme l’écrivait Nicolas de Staël -, dans ce qui la
déclenche comme dans son cheminement, et jusqu’à
sa fin, dès lors que l’on s’efforce de tirer le
plus possible des fils d’Ariane qui se présentent à
vous. Je souhaite en profiter (à nouveau) pour partager un peu des coulisses
qui se cachent derrière certaines découvertes.
J’avais interrogé Gilles Chomer, lors de notre première rencontre, sur l’opportunité de désigner François Stella, père de Jacques, sous le patronyme Stellaert donné par van Mander (1604) et, vraisemblablement à sa suite, Filippo Baldinucci, ce qui permettrait éventuellement de le distinguer de son autre fils, de même prénom. Il m’avait répondu, à juste titre, que lui-même avait signé Stella les deux tableaux que l’on connaissait de lui, à Oberdorf et à Six-Fours, ce qui n’incitait donc pas à adopter la forme, au vrai, mixte sinon bâtarde, mélangeant l’italien et le flamand.
Les dessins qui lui sont donnés par des annotations reprennent également l'orthographe italianisée - il est vrai que certains d'entre eux reproduisent des sites romains.
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Mise en ligne en juin 2021
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Les Stella
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D'une vie de la Vierge l'autre, l'atelier Stella au travail |
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« La Nativité de la Vierge; la Sainte Vierge présentée au temple par ses parens; le mariage de la Vierge; l'annonciation; la Vierge visitant Sainte Elisabeth; Jésus Christ nouveau né adoré par les pasteurs, extrait d'une estampe gravée par C. Cort; Jésus-Christ porté au temple; Jésus-Christ portant sa croix, d'après l'estampe gravée par A. V.; Jésus-Christ en croix; le trépas de la Sainte Vierge; l'assomption; le couronnement de la Vierge. Toutes ces pièces sont de l'invention de Jacques Stella, à l'exception de la nativité, qui est d'après Polydore, et du portement de croix, qui est d'après Raphaël. Ces pièces sont au burin, mais tellement égratignées, pour me servir de ce terme, qu'on voit bien que celle qui le menoit n'en avoit guère de pratique. Les dispositions générales ressemblent à celles du missel de Voisin, et je ne serois pas éloigné de [270] croire que les dessins n'en fussent pareillement de Claudine Stella; j'y vois beaucoup d'apparence. »
Mariette, Abecedario..., éd; 1858-1859, p. 269-270
Dans les dernières années du XXè siècle et les premières du suivant, une curieuse légende a été brodée à propos de la grande suite de la Vie de la Vierge à partir d'indications éparses malheureusement mal articulées. La source semble en être l'article d'Anthony Blunt de 1974 sur les falsifications opérées par les de Masso faisant passer des ouvrages de Stella pour des Poussin. Interprétant l'inventaire de Claudine (éd. 1877, p. 78) et les notes de Mariette (éd. 1858-1859, p. 269-270) reprises par Weigert (II, 1951, p. 76), elle supputait une suite mineure de petites gravures non publiées d'Antoinette reprenant partie de la grande suite de vingt-deux sujets, étudiée par ailleurs sur ce site.
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Mise en ligne en mars 2021
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Œuvres datables des années 1655-1657
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La vie de la Vierge
en 22 dessins
Félibien cite en tout premier, parmi les suites de dessins faites « durant lhyver, lorsque les soirées sont longues », celle s'attachant à la vie de la Vierge, en 22 sujets. Claudine, dans son inventaire de 1693-1695, lui accorde un grand prix, tant concrètement que par ses attentions : elle l'évalue à 1000 euros et signale les « traits » prévus pour les reporter sur le cuivre, afin de ne pas les gâter. Stella les avait donc conçus comme des œuvres à part entière, ce qui me semble encore exceptionnel à l'époque. C'est à son cousin graveur Michel de Masso qu'elle la lègue dans l'espoir qu'il les traduise ou le fasse faire ( « ce sont desseins pour graver »), mais comme la suite de la Passion dont il avait pareillement hérité, lui ou sa descendance la fera passer ensuite pour être de l'invention de l'ami Poussin, à Rome. Du moins le propriétaire romain, floué, aura-t-il fait en sorte que le vœu de Stella et de sa nièce de voir les dessins gravés soit exaucé. Pour comprendre ses enjeux, il faut d'abord la situer dans le temps.
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Mise en ligne en mars 2021
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Les Stella
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À propos d'une lettre de Gilles Ménage à Jacques Stella.
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Le 20 novembre 2019 s'est vendue une lettre signée de Gilles Ménage et adressée à Jacques Stella qui appelle quelques commentaires. Le premier de ses mérites est d'aller, une fois de plus, contre la réputation faisant de Stella un être maladif et replié sur lui-même, au tempérament idoine, qui ne s'applique qu'aux derniers mois, sinon aux derniers jours. Elle le met en présence, aussi « tard » qu'à l'automne 1650 de deux personnages qui n'avaient pas encore été associés à son nom, et non des moindres.
Le rédacteur, Gilles Ménage (1613-1692), après un début de carrière réticent comme avocat, obtient de porter l'habit ecclésiastique, notamment au bénéfice du doyenné de Saint-Pierre d'Angers, afin de se consacrer aux lettres. En cette année 1650, il publie un premier ouvrage, Origines de la langue française. Deux ans plus tard, Robert Nanteuil livre son portrait. L'année de sa mort, c'est au tour de Roger de Piles de lever son effigie, gravée six ans plus tard par van Schuppen. Contrairement à ce que suggère la notice de la vente, il resta toute sa vie à la porte de l'Académie, sans doute en raison de la causticité de ses propos ou de ses écrits. - Lire la suite
Mise en ligne en mars 2021
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Ouvrages rejetés : La Vierge à l'Enfant qui l'embrasse, gravée chez Poilly (BnF), de Stella à Simon François
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Le fond du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France est, pour Jacques Stella, un ensemble capital. Pour autant, le rassemblement de son œuvre, en particulier le fonds Béringhen, n'est pas à accepter sans réserve. Un tri doit être fait, qui commence ici par cette Vierge à l'Enfant éditée par François de Poilly.
L'estampe se trouve dans le recueil principal consacré aux Stella, coté Da 20 fol (p. 40; microfilm 73539). La lettre est muette sur l'inventeur aussi bien que sur le graveur, signalant simplement par l'excudit que François de Poilly s'est chargé de publier l'image au bénéfice d'un privilège du roi. Robert Hecquet, qui publie dès le XVIIIè siècle un catalogue de l'œuvre de celui-ci, ne fait apparemment pas mention de cette gravure. Celui des frères Poilly de José Lothe n'en montre pas plus l'illustration.
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Mise en ligne en novembre 2020
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella Mesure et proportion du corps humain
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Ce petit livre ne figure pas explicitement dans l'énumération des ouvrages « concernant les arts » par Félibien, même s'il fait partie des toutes premières productions de l'atelier, puisque daté de 1657. Claudine le mentionne dans son inventaire de 1693-1695 comme le « livre des mesures de testes; il lui en restait 8 exemplaires et elle en conservait les planches.
Sa conception n'est pas facile à dater. L'essentiel des images qu'il propose tient en des gravures au trait dont le style est, par nature, très impersonnel, et seul le frontispice peut contribuer à le faire mais il marque le moment préparatoire à la publication, traduit par la nièce. Sa publication se fait la même année que celle des Jeux d'enfants, 1657, et sa première page convoque le privilège obtenu en août. Tous deux manifestent la précocité de Claudine qui n'a que 21 ans. On imaginerait volontiers qu'après cette autre suite, bien plus longue et commencée par deux autres graveurs, Stella ait voulu inaugurer les publications propres aux seules nièces par ce manuel, ce qui place sa mise en œuvre dans les années 1650.
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Mise en ligne en octobre 2020
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Les Stella
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Catalogue de Jacques Stella La Vierge, l'Enfant parant l'agneau et saint Jean, peinture (Pitti)
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La redécouverte de cette peinture par Pierre Rosenberg dans les collections de la capitale de la Toscane pouvait laisser penser qu'il s'agissait d'une œuvre remontant au temps de son séjour (1616-1621) mais le style déjà bien affirmé de l'artiste, peu en rapport avec les dessins et gravures de cette époque, en a vite écarté l'idée. Au reste, son inventeur avait proposé en 1977 une situation tardive dans la carrière de Stella, vers 1650.
Le canon encore trapu, la souplesse du drapé, la typologie, en particulier le profil de Jean, n'autorisent pas semblable datation, ce que confirme la comparaison avec un sujet proche, la Vierge Beauharnais, datée de 1650 : Stella durcit alors son style sur un mode sculptural, parvenant au monumental. Il restait à préciser entre Rome (1622-1634), Lyon (1635) et Paris (à partir de 1636). - Lire la suite
Mise en ligne en juillet 2020
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Attribuer
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Revoir Jacob Bunel
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Jacob Bunel (1558-1614), peintre d'Henri IV, collaborateur supposé de Toussaint Dubreuil, maître de Claude Vignon qui le disait le plus grand peintre de son temps, auteur de la Pentecôte des Augustins de Paris qu'aurait louée Nicolas Poussin (Pierre Monier, 1698, p. 318), reste un peintre au catalogue fantomatique, dont même certaines œuvres apparemment signées demeurent problématiques. La gravure atteste de sa réputation de portraitiste aussi bien que sa contribution, avec sa femme, au décor de la Petite Galerie du Louvre à partir de 1607. J'ai tout récemment évoqué son cas dans mon étude sur le tableau de Condé-Sainte-Libiaire. Au moment de sa rédaction, une peinture signée, proche d'une autre composition semblable remarquée il y a quelques années, est réapparue. Elle m'incite à y revenir, pour interroger l'image que l'on peut se faire d'un artiste.
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Mise en ligne en juin 2020
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Attribuer
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Les facettes de Nicolas Baullery 4. Parcours d'un grand seigneur
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L'approche de l'art de Baullery faite sur ce site visait à en retrouver les traces en tirant quelques fils laissés par les textes, agrémentés de quelques intuitions. Il faut maintenant chercher à donner à ses multiples facettes une cohérence en articulant la chronologie. Je demeure réservé sur le cas du tableau montrant Marie de Médicis au bras de Ferdinand son père de Cherbourg qui, pour moi, est problématique. Je tiens à remercier Paola Bassani Pacht et Vladimir Nestorov, dont les stimulantes propositions et discussions m'ont permis d'en approfondir le parcours.
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Mise en ligne en juin 2020
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Attribuer
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À propos de deux peintures franciscaines à Provins. Cadre historique et attribution, de Rémy Vuibert à l'atelier de Charles Errard
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Dès sa création, ce site a eu pour vocation de mettre en avant les problèmes que pose une attribution, et surtout ses enjeux. Didier Rykner dans La tribune de l'art, qui apporte son lot de nouveautés en la matière, a récemment rappelé combien cette science - car c'en est une - est fragile, « tout sauf exacte ». J'aimerais rebondir sur cette remarque et en donner ici une illustration concrète.
En premier lieu, il faut bien s'interroger sur le fait qu'il existe des sciences « exactes ». Tout un chacun passe ses études depuis ses plus jeunes années jusqu'à leur terme en constatant que celles que l'on avancerait le plus volontiers comme candidates, comme les mathématiques, font sans cesse l'objet de révision, et ce qui nous est présenté comme une vérité à tel moment du parcours devient approximation ou contestable un peu plus tard. D'une certaine façon, une science ne peut prétendre être exacte en ce qu'elle ne peut embrasser, à elle seule, toute la réalité, ce qu'elle devrait faire pour se prétendre telles.
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Mise en ligne en mars 2020
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Attribuer
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Une source italienne pour une gravure de La doctrine des moeurs par Pierre Daret
et Charles Errard
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Je saisis l'occasion de la publication des tableaux de Provins pour revenir sur une gravure que j'ai proposée parmi les « jalons » de l'art d'Errard dans mon étude pour la Tribune de l'art, en 2005. Sans écriture pour en donner l'auteur, elle figure à la Bibliothèque Nationale de France, au Cabinet des Estampes, dans l'œuvre de Pierre Daret (1605-1678), quand bien même Roger-Armand Weigert semble ne pas l'avoir cataloguée.
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Mise en ligne en mars 2020
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Stella
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Catalogue raisonné de Jacques Stella - Œuvres datées de 1633-1635, retouche
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La Sainte famille et saint Jean dans un paysage, gravée chez Poilly
On peut reconnaître cette gravure dans la description faite dès le XVIIIè siècle par Hecquet, dans son ouvrage consacré à l'œuvre du graveur Poilly mais il avoue son ignorance du peintre. Zani, au début du suivant, est plus succinct mais non moins explicite et donne cette fois pour inventeur Stella. - Lire la suite
Mise en ligne en janvier 2020
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Attribuer
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«Oeuvres en quête dauteur» : L'adoration des bergers de Condé-Sainte-Libiaire.
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Dès les premiers regards spécialisés, ce panneau a été situé dans le cadre de ce qu'il est convenu d'appeler la Seconde École de Fontainebleau, celle des Toussaint Dubreuil (1558-1602), Ambroise Dubois (1543-1614/1615) ou Martin Fréminet (1567-1619), pour les noms les plus connus. En 2010, j'ai eu l'occasion de l'aborder dans le cadre de l'ouvrage consacré aux restaurations du patrimoine mobilier du département de Seine-et-Marne de 1995 à 2010 sous la direction de Monique Billat, qui faisait honneur à son action inlassable dans ce domaine commencée avant et poursuivie encore ensuite. - Lire la suite
Mise en ligne en janvier 2020 |
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Stella
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Catalogue raisonné de Jacques Stella
- Les débuts de la Régence
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L'une des difficultés majeures pour qui aborde l'œuvre de Jacques Stella tient aux conséquences que souligne ici Félibien de son grand amour pour la Peinture, parmi lesquelles il cite les Jeux d'enfants : il pouvait s'épanouir en de grandes suites d'images dont l'étude demande autant d'application que celle qu'il mit à les concevoir. Comme je l'ai fait pour les camayeux, il me semble nécessaire d'accorder à cette suite de plus de cinquante images une attention particulière et soutenue, pour en dégager les différents enjeux : sources possibles, signification, chronologie, inscription dans l'Histoire, entre autres trouveront ici, à tout le moins lors de la mise en ligne initiale, des amorces de réponses que des retouches postérieures pourront compléter sinon enrichir. Pour ne pas se fourvoyer dans l'interprétation à leur donner, il faut d'abord situer dans le temps leur conception et leur traduction. - Lire la suite
Mise en ligne en novembre 2019
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Stella
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Catalogue raisonné de Jacques Stella - Œuvres datées de 1655-1657, retouche
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J'ai trouvé sur Internet ce dessin que son propriétaire a correctement rendu à Stella, même si la datation qu'il propose (les années 1630?) est moins pertinente. En effet, le lien avec la version du sujet de la suite de la Passion est incontestable, autant dans la composition, l'importance et le rôle de la lumière que par le style graphique heurté, qui ne s'embarrasse plus d'une nette définition voire de souplesse dans le trait. La facture est identique à celle de l'une des feuilles préparant Le Christ au Jardin des Oliviers, en collection particulière; ce que l'on peut aisément comprendre, dans l'urgence qui pouvait être celle d'un artiste sentant la vie lui échapper.
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Mise en ligne en août 2019
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D'emblée, alors qu'il est acquis pour le musée de Lyon comme de Jacques Stella, la première étude, conduite par le peintre de fleurs Simon de Saint-Jean, sur le portrait de l'artiste en réfute l'idée au profit de son (funeste) ami, Nicolas Poussin. Nous allons voir, à ce propos, qu'il y a de curieux croisements au gré des péripéties de la fortune critique du Lyonnais. Le retour à l'attribution initiale ne s'est pas plus tôt faite (Jacques Thuillier en premier, apparemment, en 1988) et confirmée qu'elle s'est vue à nouveau contestée par l'un des meilleurs spécialistes de l'art du temps, Jean-Pierre Cuzin (2009). Il me semble donc nécessaire de défendre ici plus longuement une conviction, acquise vers le temps de mes premières publications sur les Stella, en faveur d'un autoportrait.
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Mise en ligne en juin 2019
- Retouche en août 2019.
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Jacques Stella
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Attribuer
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Le site dhistoire-et-dart.com accueille depuis son origine des études sur Jacques Stella et son entourage, fruits de recherches sur le peintre et ses héritiers conduites depuis 1984. Une rubrique particulière lui est consacrée depuis 2007. La matière en est régulièrement actualisée, à commencer par sa biographie et son catalogue en cours.
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Parce quattribuer, donner un nom à une oeuvre encore anonyme, lui conférer une place au sein de la création dun artiste, dune époque, etc., figure parmi les bases de lhistoire de lart, une rubrique regroupe sur ce site différentes découvertes faites. Elle sappuie sur mes compétences dexpert, mises en oeuvre dans la cadre de lactivité de Dhistoire & d@rt.
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Voir et comprendre lart
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Classiques de lart, notions et méthode
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Le premier avatar de «Dhistoire & d@rt» comportait un volet formation important victime de sa faible rentabilité. Je laisse en ligne certains de ces éléments en espérant pouvoir un jour trouver un équilibre susceptible de le faire revivre.
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Cette rubrique est consacrée aux grands sujets dhistoire de lart et aux questions de méthode en la matière, oeuvres majeures à lappui, abordés dans des études inédites.
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Fortune critique (compte-rendus)
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Actualités
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Les publications en histoire de lart ont augmenté en nombre et en qualité. Toutefois, on ne trouvera pas ici un panorama tant soit peu représentatif (La tribune de lart le fait très bien) mais des ouvrages qui, pour des raisons diverses, ont suscité de ma part des réactions.
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Le site dhistoire-et-dart.com souhaite proposer, outre des études et des services en histoire de lart, des réflexions sur la discipline et sa place dans le monde contemporain. Cest un autre moyen de contribuer à sa reconnaissance, loin dêtre acquise.
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Autour de Melun
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Documents
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Citoyen du monde, jai néanmoins tissé des liens avec un terroir - ainsi que ceux liés à mon nom breton ou mes origines normandes, etc. -, une géographie comme une histoire locales. Toutefois, cette rubrique nexisterait pas si cela ne participait de mes activités professionnelles.
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La recherche en histoire de lart ma conduit à recourir aux documents, donc à la transcription darchives, compétences également mises au service de «Dhistoire & d@rt».
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