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Peintres et mécènes en Brie au XVIIè siècle
Dans le cadre d'un projet d'édition, j'avais repris intégralement le texte de ma thèse en tenant compte des remarques de mon directeur de thèse, M. Daniel Ternois, et des autres membres du jury, M. Jacques Thuillier, professeur au Collège de France, et le rapporteur M. Jean Jacquart, professeur émérite d'histoire à l'université de Paris 1. Dix-huit ans ont passé, il y aurait encore à revoir : entre autres choses, j'ai pu identifier l'invention d'un tableau de Lagny, que je rapprochais de Lallemand et qui est en fait d'un de ses fils spirituels, Grégoire Huret, comme je l'ai indiqué à propos du tableau de Vuibert de Lagny; et j'aurai à revenir sur les deux peintures que je donnais à ce dernier et qui se trouvent à Provins, pour lesquels je songe à une autre main. On trouvera d'ores et déjà des mises à jour sur ce site à propos dudit Vuibert, mais aussi pour la chapelle de la Trinité de Fontainebleau, la contribution d'Horace Le Blanc au décor de Grosbois et l'Annonciation de la cathédrale de Meaux. Quant aux peintures de Stella pour les Cordeliers, on en trouve d'autres études ici et là; et ce n'est pas fini, puisque de nouvelles peintures nous y ramèneront... Quoiqu'il en soit, l'approche méthodologique et les enseignements tirés n'en changeraient guère. Il m'a donc semblé utile d'en communiquer ici le texte illustré encore imparfaitement (en pdf, en cliquant sur l'image ci-contre). Il se peut que j'en fasse, par la suite, un feuilleton actualisant le sujet.
Sylvain Kerspern, décembre 2017
Prix de la connaissance 1991, Conseil Général de Seine-et-Marne/ Esso-Rep
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Conférences "D'histoire & d'@rt".
Peintres et mécènes en Brie au XVIIè siècle
Cycle de 9 conférences sur l'art de peindre dans notre région au temps de Louis XIII et du Roi-soleil (avec des ouvrages de l'École de Fontainebleau, Simon Vouet, Jean Senelle, Le Brun, Philippe de Champaigne, Jacques de Létin, Jacques Stella, Pierre Mignard, le Frère Luc)...
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I. Introduction : les voies de la création.
Y-at-il un foyer briard? Pourquoi tant de peintures dans la région, à cette époque?
Définir les champs, le lieu et le temps.
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II. Fontainebleau, demeure royale, le décor du château et le foyer bellifontain au XVIIè siècle.
La suite des Dubois et Fréminet. Fontainebleau et Paris. Henri IV, un des monarques ayant le plus contribué à la splendeur de ce palais, a fait appel à plusieurs artistes renommés (en particulier Martin Fréminet et Ambroise Dubois) qui ont fait souche, pourvoyant ainsi, notamment, é lentretien des décors. On peut évoquer la vie du petit foyer ainsi créé, sans négliger les autres entreprises du siècle, celles de Vouet, d'Errard - celle-ci réputée la plus éclatante au siècle suivant - ou dautres artistes pouvant intervenir ponctuellement sur le site.
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III. Meaux, ville épiscopale.
L'évêché et la cathédrale. Peinture en pays meldois.
Lautre pôle attractif de la Brie, celui, religieux, de lévêché de Meaux. Si notre siècle se conclue sur une des grandes figures ecclésiastiques françaises, Bossuet, la plus brillante sur le plan du mécénat artistique (par ailleurs également importante sur celui spirituel) est assurément Dominique Séguier, frère du chancelier. Il a donné limpulsion au clergé local qui a abondamment fait appel aux services de Jean Senelle, mais aussi, entre autres, dun Jacques Stella
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IV. Les "maisons des champs".
Formes et fonctions des décors des résidences "secondaires".
Le XVIIè siècle voit le déploiement alentour de Paris des maisons des champs, châteaux de plaisance destinés au délassement mais aussi à la représentation pour les personnalités politiques parisiennes, en particulier durant la régence dAnne dAutriche, cadre dune explosion des ambitions.
Lexemple de Vaux est célèbre - il fera lobjet du cours suivant - mais il nest pas le seul. Chessy, Pamphou, Petit-Bourg, Chantemesle, Le Chemin/Guermantes, Fresnes, Sucy, sont des demeures oû ont travaillés Simon Vouet, Claude Vignon, Noël Quillerier, Charles Le Brun, les Blanchard, François Perrier...
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V. Le cas de Vaux.
Dans un cycle consacré aux peintres et mécènes en Brie au XVIIè siècle, Vaux-le-Vicomte et son décor étaient incontournables. Sy déploie lart comme expérience totale (architecture, décors, jardins, jeux deau...), mais quel rôle y tient la peinture et son entrepreneur, Charles Le Brun?
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VI. Grands seigneurs et "noblesse seconde" de la Brie.
Formes peintes des résidences "premières".
Après létude des "maisons des champs" (dont la plus célèbre dentre elles, Vaux, plus particulièrement), lieux de délassement des personnages de robe ou de finances mêlés aux affaires politiques de la capitale, ce sera au tour de la frange traditionnelle de la noblesse, celle dépée et son complément (la noblesse "seconde") dêtre abordée. Exemples typiques dun lien plus fort à la terre de Brie en raison de leur statut social (ainsi des Brichanteau à Nangis, ou des seigneurs détoges) ou dune retraite choisie (madame de Longueville à Coulommiers)... ou imposée par lexil; cas particuliers dun Charles de Valois, bâtard dHenri IV, à Grosbois, ou dArnauld de Pomponne...
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VII. La peinture religieuse : les choix "réguliers".
Augustins, Capucins, Récollets, Cordeliers...
Lordre a manifestement fait de lart dun des vecteurs essentiels de la propagation de la Foi, et la fait en limprégnant de préoccupations propres. En Brie, Jacques Stella (pour ce qui demeure une oeuvre testamentaire dont un détail sert à la présentation de ces conférences), Rémy Vuibert et lincontournable Frère Luc ont été leur principaux interlocuteurs, ce qui peut donner une idée de la qualité de leur choix, puisquil sagit dartistes importants de lépoque.
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VIII. La peinture religieuse : au cur du "Siècle".
Après les franciscains, dautres couvents font appel aux pinceaux artistes (de Simon Vouet, Philippe de Champaigne, Jacques Stella, entre autres). De même, les autres édifices religieux, collégiales, paroissiales, sils ont des ambitions plus modestes, ne sont pas en reste. Ce qui concerne Lagny, Chaumes, Blandy, Meaux, Melun, Villiers-Saint-Georges, Bazoches-lès-Bray, Couilly-Pont-aux-Dames, Sézanne, Gandelu, Montereau...
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IX. Conclusion : la "palette briarde".
Du goût - ou des goûts - en Brie au XVIIè siècle. Éléments de cartographie évolutive, selon les genres et les styles.
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Pour tout renseignement : Sylvain KERSPERN Le Clos Bontemps 26 rue de Vaux F-77000 MELUN Tél. : 01 64 52 29 61 - 06 83 24 95 88
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