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Sylvain Kerspern
Emmanuel Coquery, Charles Errard : la noblesse du décor Retour sur le partage Errard/Coypel Mise en ligne le 31 mars 2020 |
En 2013 est parue l'imposante thèse d'Emmanuel Coquery sur Charles Errard, peintre, architecte et décorateur (voire sculpteur). Sa monographie apporte de remarquables éclairages sur le travail de collecte et de restitution des beautés antiques et modernes de l'Italie, identifiant nombre de motifs relevés, notamment, et une réflexion approfondie sur les partis décoratifs d'Errard. Elle renferme son lot de feuilles inédites ne se limitant pas aux copies mais demeure singulièrement pauvre en peintures attribuées fermement ou non. L'étude sur les tableaux franciscains de Provins m'incite à reprendre ici certaines des questions qu'il soulève. |
La question du partage Errard/Coypel : l'apport de la monographie d'Emmanuel Coquery. |
La longue éclipse de Charles Errard a de multiples causes : une carrière partagée entre Paris et Rome, dont une large part occupée aux fonctions de directeur de l'Académie de France dans la Ville Éternelle; une contribution majeure au grand décor... qui est sans doute le registre qui a le plus souffert dans l'art de peindre du temps, d'autant que, comme l'a souligné Emmanuel Coquery, la part de la peinture d'histoire y semble plus réduite que dans les solutions contemporaines d'un Charles Le Brun; mais aussi et d'abord par le fonctionnement de l'atelier que cela requiert et qui pose la question du rapport entre invention et exécution. Sur ce dernier point, le partage ente le maître et son principal élève durant la Régence, soit la période la mieux documentée du chef, est fondamental. Or il a donné lieu à des prises de positions radicalement opposées. Celle d'Emmanuel Coquery s'est voulue mesurée, et sur certains points, je la crois un peu trop timide.
J'ai abordé sur ce site la question pour le décor du Parlement de Rennes. La référence aura échappé au spécialiste du peintre, qui n'en dit mot et ne la mentionne pas en bibliographie, au contraire de l'étude formant pendant, publiée concomitamment sur La tribune de l'art, en 2005. J'accorde dans le premier article une contribution majeure au maître dans le décor breton, au moins autant au titre d'entrepreneur que parce que sa part dans l'exécution aura certainement été sous-évaluée par les auteurs anciens, du fait de l'éloignement d'Errard. Dans le second, j'ai fait un certain nombre de propositions dont certaines sont retenues, d'autre rejetées par Emmanuel Coquery, parfois sur de mauvaises lectures de mon article (comme pour la Porcia, que je ne crois pas rattachable à Maratta mais pouvant traduire le regard sur l'art de celui-ci). Le faible nombre de peintures autographes, certaines ou possibles, qu'il catalogue a décidément de quoi surprendre. En résonnance avec l'étude des tableaux de Provins, je m'en tiendrai ici à la collaboration de Noël Coypel qui en a phagocyté une bonne partie. Pour autant, même dans le cas de cette si étroite relation, Emmanuel Coquery apporte des arguments mettant en doute l'importance du rôle de l'élève. Ainsi, il évoque le Mémoire de ses ouvrages faits pour le roi rédigé par Coypel, si comparable à celui de Guillet de Saint-Georges pour Errard durant la période de leur collaboration, et commente : « Mais pas une seule fois, et même pour le décor de l'Orfeo, Coypel ne cite le nom d'Errard, semblant vouloir faire accroire qu'il fut le seul responsable de tous les décors qu'il cite. Une telle amnésie n'est pas innocente : il s'agissait de se faire valoir, à un moment où il entendait sans doute avoir la part belle des commandes de Trianon »(p. 99). Elle a vraisemblablement contaminé le manuscrit remis à Guillet de Saint-Georges pour sa conférence biographique. |
Malgré cela, il publie un dessin inédit, projet fini assurément d'Errard pour l'un des quatre tondi du plafond du Parlement de Rennes (ci-contre). À son propos, en note (414, p. 100), il rappelle la mention de Guillet affirmant que pour toutes leurs entreprises communes, il fallait considérer que le maître donnait la composition (pensée), Coypel en faisant toutes les études (précisées en figures) pour exécuter la peinture. La découverte de ce dessin de composition confirme selon lui cette séparation des tâches en apportant un exemple de pensée, sans dire en quoi. En quoi impose-t-elle dans le même temps l'attribution du tableau à Coypel? J'y sens une plus forte empreinte d'Errard qu'en d'autres endroits.
Emmanuel Coquery rejette certaines des feuilles que j'ai proposé de lui rendre plutôt qu'à son élève, invoquant pour l'étude de La Justice démasquant la Fraude (Rennes, Musée des Beaux-Arts) des « maladresses si importantes qu'il est impossible d'y voir la main de l'artiste », tout en validant l'étude de la Fraude qui figure au dos, pourtant postérieure. La notion de maladresse aurait mérité d'être qualifiée : ce qui semble tel à une date, en un contexte particulier, sinon dans le regard d'un historien de l'art ne l'est pas pour d'autres. Ce qui est capital, c'est l'autorité de la main dans le trait ou la pose du lavis, jusque dans les dessins les moins travaillés. |
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Charles Errard, La Grâce divine, la Méditation spirituelle et l'Oraison. Plume et lavis, gouache. D. : 27 cm. Coll. part. |
Ici proposé à Charles Errard (et Noël Coypel?), La Grâce divine, la Méditation spirituelle et l'Oraison. Toile. Rennes, Palais de Justice. |
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Ici confirmé à Charles Errard, La Justice démasquant la Fraude. Plume et lavis, gouache. D. : 28 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts |
Charles Errard et Noël Coypel, La Justice démasquant la Fraude. Toile. Rennes, Palais de Justice. |
Le dessin pour La Justice comme celui pour La Sagesse chassant la Calomnie montre une réelle force dans la pose du lavis, de la gouache et de la plume. Le premier propose d'importantes variantes qui ne permettent pas d'envisager qu'il s'agisse d'une copie de la peinture, comme pourrait le laisser croire la remarque d'Emmanuel Coquery comme quoi il la reprend. Le second, dont il ne parle pas, montre pareillement variantes et assurance de la main qui, selon les propos de Guillet, devrait imposer le nom d'Errard. Plutôt que redéployer ici ma démonstration, je me permets de renvoyer à mon argumentaire de 2005. | ||
Ici confirmé à Charles Errard, La Sagesse chassant la Calomnie. Plume et lavis, gouache. D. : 28 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts |
Charles Errard et Noël Coypel, La Sagesse chassant la Calomnie. Toile. Rennes, Palais de Justice |
Le problème se pose aussi pour le tableau de Marsillargues. L'auteur y voit (p. 99) l'exemple de l'imprécision de la ligne de partage dans leur collaboration rendant délicat la démarcation de leur œuvre, contredisant là son assentiment aux dires de Guillet. En le rapprochant de la gravure de Mosin d'après Errard (ci-contre), il laisse entendre une plus forte implication du maître. Mais la conclusion revient à la partition du mémoire de l'Académie : « Errard a fourni la pensée et Coypel la main », sans autre argument que ce que l'on pourrait appeler le principe de Guillet. | ||
Michel Mosin d'après Charles Errard, Jésus enseignant ses parents sous l'inspiration de l'Esprit Saint /La double trinité. 1657. Gravure. 74,5 x 59,5 cm. BnF. |
Attribué à Charles Errard, Nativité. Toile. 165 x 130 cm. Marsillargues, église. |
Pourtant l'historien d'art avait souligné à juste titre l'étroite parenté des deux Joseph. On pourrait ajouter celle de la Vierge gravée et des anges peints, le traitement des mains, des chevelures et surtout du drapé aux forts plis segmentés plus clairs, aux plages en triangle. La gravure est datée de 1657, indication précieuse parce que rare dans son œuvre. L'écart avec la version que l'élève donnera pour les Tuileries une dizaine d'années plus tard (Nancy, Musée des Beaux-Arts, préparée par l'esquisse ci-contre) autant qu'avec le chantier du Parlement de Rennes, pour lequel la collaboration de Coypel est certaine, peut-elle suggérer, devant la rupture de ton, autre chose que de faire d'Errard le seul responsable de la Nativité de Marsillargues?
L'attribution du tableau provençal à Coypel est très récente. Je l'ai connue comme Jacques Stella, puis Reynaud Levieux. J'ai commencé mes recherches sur Charles Errard en travaillant sur le Repos pendant la fuite en Égypte de La Chapelle-La-Reine (1647) dans lequel je voyais sa forte influence au point de m'interroger sur sa responsabilité; j'ai tout naturellement inclus alors dans mon dossier le concernant la peinture de Marsillargues et l'ai présentée dans ma communication sur Errard au colloque accompagnant la restauration de La mise au tombeau du Frère Luc, en 1992; avant d'apprendre que le nom de Coypel avait été prononcé. L'existence de la gravure de Michel Mosin ne fait que me confirmer dans mon sentiment qu'elle est bien pleinement de Charles Errard, en lui donnant pour la perception de son style propre un ancrage capital. |
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Noël Coypel, La nativité. Toile, vers 1666-1667. 48,5 x 42 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts. |
Le style de l'invention qui transparaît dans la gravure de Mosin et qui s'affirme dans le tableau de Marsillargues semble plus brut que ce que propose la collaboration de Noël Coypel - dont il faut bien rappeler qu'elle ne nous est plus connue, assurément, pour la peinture d'histoire, que par le chantier du Parlement de Rennes. De tous les autres décors mentionnés par Guillet (ou Coypel), de l'Orfeo aux Tuileries en passant par le Louvre, Fontainebleau, Saint-Germain ou Versailles, aucun élément de ce registre ne nous est parvenu. Encore faut-il redire que l'exécution par le seul élève tient d'abord d'une pirouette de l'historiographie parlant sous le contrôle de Coypel, une fois Errard mort sans enfant bien loin de Paris. | |
Attribué à Charles Errard, Nativité. Toile. 165 x 130 cm. Marsillargues, église. |
Charles Errard et Noël Coypel, La Sagesse chassant la Calomnie. Toile. Rennes, Palais de Justice |
Le question du partage Errard/Coypel : singulariser le maître. |
« Rusticité », tel est le mot employé par Emmanuel Coquery pour qualifier ce qu'il peut y avoir de brut - qui n'est pas adouci - dans le style du tableau de Marsillargues et qui vaut le rapprochement avec la gravure de Mosin. N'est-ce pas une méprise? Ce qu'il y a de rude dans l'expression des formes pourrait bien, au contraire, renvoyer à la transposition très culturelle issue des relevés consciencieux sinon obsessionnels de l'antique, que la sculpture manifeste plus que tous les autres arts visuels. Elle peut avoir été renforcée par le compagnonnage de Berthollet Flemalle, au style très géométrique, à Rome et dans l'entreprise d'illustration des Triomphes de Louis le juste voulue par Jean Valdor, qui couvre les années 1643-1649. | ||
D'après Charles Errard, Cazal. Gravure in Triomphes de Louis le Juste, 1649 BnF |
D'après Berthollet Flemal, Nancy. Gravure in Triomphes de Louis le Juste, 1649 BnF |
La remarque sur la rusticité, sur le rapport au travail de relevé de l'Antique sans négliger la connaissance de l'art romain au temps de Cortone et Bernin aussi bien que de Poussin, peut servir d'outil pour distinguer la main du maître de celle de l'élève, ou du moins la forte implication du premier. Pour autant, le tableau de Bouxwiller (ci-dessous à droite) montre que cette sculpturalité ciselée se combine à un drapé mouillé qui s'amollit dans ses plages uniformes, et qui préfère, lorsqu'il s'anime, l'arabesque aux segments brisés, à tout le moins durant cette période des débuts de la Régence d'Anne d'Autriche. Cette souplesse s'estompe aussi bien dans la gravure de Mosin que dans le tableau de Marsillargues, qui peuvent traduire un durcissement peut-être consécutif au fonctionnement de l'atelier, imposant d'en détailler le dessin aux collaborateurs. Au Parlement de Rennes, l'arabesque est bien plus sensible dans les schémas de composition que dans le dessin des draperies, y compris dans les dessins du maître.
Ces constats me semblent illustrés par la confrontation ci-dessous. Emmanuel Coquery refuse l'attribution du tableau de la Primatiale de Lyon, qui provient du Val-de-Grâce (à gauche), estimant qu'il lui « paraît bien appartenir aux débuts de Noël Coypel », dont témoigne notamment La visitation déposée à Rennes, de 1663 (à droite). Je peux le comprendre en regardant les types physiques de Marie et de l'ange de profil, plus rond et doux, qui a pu faire dire que Coypel recherchait l'esprit d'Eustache Le Sueur. En revanche, celui d'Elisabeth, reprend le personnage au second plan de La Grâce divine abordé plus haut, dans la peinture mais aussi dans le dessin qu'il rend pourtant formellement à Errard. Abstraction faite de cet aspect discutable, on le voit, ce que montrent les différents drapés va clairement dans le sens d'une attribution du tableau commandé par Anne d'Autriche pour le Val-de-Grâce au maître; et confirmerait même, par comparaison avec la gravure de Mosin, une situation précoce, plus proche du tableau de Bouxwiller que du chantier de Rennes ou du tableau de Marsillargues. |
Ici maintenu à Charles Errard. Apparition de la Vierge et l'Enfant à saint Benoît et sainte Scholastique, vers 1645? Toile. 145 x 105 cm. Lyon, Primatiale Saint-Jean |
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Charles Errard, Renaud quittant Armide. Toile. 242 x 337 cm. Bouxwiller, Musée | |
Noël Coypel. La Visitation, 1663 Toile. 104 x 148 cm. Paris, Musée de l'Assistance publique (en dépôt au Musée des Beaux-Arts de Rennes) |
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Pour affiner encore l'appréciation du style d'Errard, j'aimerais me servir d'une attribution d'Emmanuel Coquery pour évaluer celle d'une autre peinture faite à l'élève; avec réserve puisque je ne le connais que par des reproductions de basse résolution.
Elle a été publiée par Moana Weil-Curiel, qui y voyait un exemple inédit de Noël Coypel (ci-contre). De son côté, le spécialiste d'Errard a repéré dans le fond du cabinet des dessins du Louvre, parmi ceux attribués à Romanelli, une feuille qu'il restitue à juste titre à son peintre (ci-dessous tout à droite). Les deux œuvres montrent une typologie commune en un profil au nez long et rectiligne, un canon anatomique étiré, encore renforcé par la confrontation avec les gravures du Breviarium Romanum (1647), en particulier la Pentecôte (gravée par Gilles Rousselet, ci-dessous).
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Ici attribué à Charles Errard, Phaeton demandant à Apollon de conduire son char. Toile. 338 x 200 cm Jassi (Roumanie), Museum |
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Ici attribué à Charles Errard, Phaeton .... Toile, détail. Jassi (Roumanie), Museum |
Charles Errard, Sacrifice à Apollon? Sanguine. 24 x 17 cm. Louvre, Cabinet des Arts Graphiques |
Faut-il insister sur ce qui rapproche ces trois images? Dans le tableau roumain, souligner ce drapé souple, sans la raideur brisée des habitudes de Coypel, le coloris proche à nouveau du tableau de Bouxwiller? Tout cela ne peut que plaider en faveur d'Errard, et peut-être encore dans les premières années de la Régence. Une iconographie commune dédié au dieu solaire pourrait même faire songer à un rapprochement de destination, qui sait? dans un décor royal. Quoiqu'il en soit, c'est d'abord le départ d'avec ce que Noël Coypel a peint de façon assurée et de pleine responsabilité qui doit inciter à s'interroger sur la paternité, et envisager quelqu'un d'autre. Si Errard bénéficie désormais d'une monographie, il n'en est rien pour son élève, et cela affecte la subjectivité dans le partage entre les deux artistes...
Je ne veux pas reprendre ici, une par une, les propositions que j'ai pu faire et la réception que sa monographie en a donnée. Je me contenterai, à la suite, d'une mosaïque par ordre chronologique des propositions que j'ai pu faire sur ce site et dans mon étude pour La tribune de l'art, certaines me semblant partagées, confirmées, toutes encore à prendre en considération. J'espère que ce petit retour, né de l'évaluation des peintures de Provins qui remettaient l'alternative Errard/Coypel à l'ordre du jour, aura contribué à une meilleure compréhension de l'un et de l'autre, l'un et l'autre étant des figures artistiques majeures de leur temps. |
Sylvain Kerspern, Melun, mars 2020 |
Ordonnancement chronologique des ouvrages d'Errard sur ce site et dans l'étude de La tribune de l'art
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Attribué à Charles Errard, Le nonce de la flotte montrant ses vaisseaux à Godefroid?. Vers 1639? Toile. 159 x 218 cm. Localisation inconnue. |
Charles Errard? La continence de Scipion? Toile. 73 x 51 cm. Localisation inconnue. |
Charles Errard. Saint Paul chez Ananias, May de 1645, modello ou réduction. 1644-1645 Toile. 73 x 51 cm. |
Charles Errard, La Justice amenant la Tempérance. Bois. 171 x 93 cm Fontainebleau, château. |
Charles Errard, Énée transportant Anchise. Toile. 144 x 85 cm Dijon, Musée des Beaux-Arts. |
Pierre Daret d'après Charles Errard (?) d'après Baldassare Peruzzi, Apollon commandant à Hercule de chasser le Vice (?), 1646. Gravure, 7 x 11 cm. BnF |
Pierre Daret d'après Charles Errard, Louis XIV enfant conseillé par Anne d'Autriche en Minerve et Mazarin, ca. 1646. Gravure. 32,5 x 20,5 cm. BnF |
Charles Errard, Tancrède et Herminie. Toile. 240 x 241 cm. Vente Christie's Londres, 13 décembre 2000 |
Charles Errard, Renaud quittant Armide. Toile. 242 x 337 cm. Bouxwiller, Musée |
Attribué à Charles Errard, La Vierge et l'Enfant apparaissant à sainte Benoît et sainte Scholastique. Toile. 145 x 105 cm. Lyon, Primatiale. |
Gilles Rousselet d'après Charles Errard, Frontispice du Breviarium Romanum. Gravure, 1647. BnF |
Adoration des bergers, gravure de Pierre Daret |
La pentecôte, gravure de Pierre Daret |
La résurrection, gravure de Pierre Daret |
Adoration des mages, gravure de Karl Audran |
Saint Pierre et saint Paul, gravure de Gilles Rousselet |
D'après Charles Errard, illustrations du Breviarium Romanum. Gravure, 1647. BnF (ordonnancement par graveurs) |
La Trinité, gravure de Gilles Rousselet illustration du Breviarium Romanum. Gravure, 1647. BnF |
Ici attribué à Charles Errard, Phaeton demandant à Apollon de conduire son char. Toile. 338 x 200 cm Jassi (Roumanie), Museum |
Jean Valdor (?) d'après Charles Errard, Hercule protecteur des arts sous Louis XIV. 1649. Gravure. BnF. |
D'après Charles Errard, Cazal. Gravure in Triomphes de Louis le Juste, 1649 BnF |
Charles Errard, Sacrifice à Apollon? Sanguine. 24 x 17 cm. Louvre, Cabinet des Arts Graphiques |
Charles Errard, Le jeu de frappe-main. Sanguine. 24,3 x 34,6 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts |
Nicolas de Poilly d'après Charles Errard, Les évangélistes (non seulement Mathieu et Jean), frontispice de l'Office de la sainte Messe. 1655. Gravure. 12 x 7 cm. BnF. |
Nicolas de Poilly d'après Charles Errard, L'eucharistie, illustration de l'Office de la sainte Messe. 1655. Gravure. BnF. |
Charles Errard, Concert d'anges. Plume et lavis, rehauts de blanc. Diamêtre : 18 cm. BnF |
Attribué à Charles Errard, Nativité. Toile. 165 x 130 cm. Marsillargues, église. |
Michel Mosin d'après Charles Errard, Jésus enseignant ses parents sous l'inspiration de l'Esprit Saint /La double trinité. 1657. Gravure. 74,5 x 59,5 cm. BnF. |
(Noël Coypel ou) Charles Errard? Étude d'homme Crayon noir. 42,5 x 22,5 cm. Vente Bailly en 2015 comme Michel Corneille l'Ancien |
(Noël Coypel ou) Charles Errard? Saint Antoine de Padoue ressuscitant un mort. Toile, 225 x 160 cm. Provins, église Sainte-Croix (en dépôt à l'église Saint-Quiriace, dans la Ville Haute) |
(Noël Coypel ou) Charles Errard? Sainte Claire faisant fuir les Sarrasins. Toile, 280 x 130 cm. Provins, église Sainte-Croix (en dépôt à l'église Saint-Quiriace, dans la Ville Haute) |
Attribué à Charles Errard, La Sagesse chassant la Calomnie. Plume et lavis, gouache. D. : 28 cm. |
Attribué à Charles Errard, La Justice démasquant la Fraude. Plume et lavis, gouache. D. : 28 cm. |
Charles Errard, La Justice démasquant la Fraude, étude pour la Fraude. Plume et lavis. D. : 28 cm. (autre face de la feuille précédente) |
Rennes, Musée des Beaux-Arts (dessins pour le Parlement, 1656-1661) |
Charles Errard, La Grâce divine, la Méditation spirituelle et l'Oraison. Plume et lavis, gouache. D. : 27 cm. Coll. part. |
Ici proposé à Charles Errard (plutôt que Noël Coypel?), La Grâce divine, la Méditation spirituelle et l'Oraison. Toile. Rennes, Palais de Justice. |
Attribué à Charles Errard, Lautorité de la Loi, étude d'un personnage. Plume et pinceau, encre brune, lavis gris, rehauts de blanc sur papier brun préparé. Coll. part. |
Attribué à Charles Errard, Lautorité de la Loi. Toile. Rennes, Palais de Justice. |
Rennes, Musée des Beaux-Arts et Palais de Justice (Parlement, 1656-1661) |
Charles Errard (et atelier?), La Justice repoussant la corruption, grisaille (détail). Rennes, Grandchambre du Parlement. |
Attribué à Charles Errard, La Prudence/ Jurisprudence. Toile. 270 x 195 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts. |
Attribué à Charles Errard, Abraham et Melchisédech Toile. 227 x 173 cm. Rennes, Musée des Beaux-Arts. |
Attribué à Charles Errard, Porcia. Toile. 127 x 105 cm. Localisation inconnue (vente le 6 mai 1994). |
Attribué à Charles Errard, L'alliance de la France et de Rome. 1666-1675? Pierre noire avec rehauts de craie sur papier bistre, mise au carreau à la pierre noire. 33,5 x 26,5 cm. Ensba. |
Attribué à Charles Errard, Paysage avec la Vierge et l'Enfant et des anges. Sanguine. 35,9 x 52 cm. Albertina. |
Courriels : sylvainkerspern@gmail.com. |
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