N° 29 - Février 2013 Bonjour, Cette première livraison pour 2013 explore les enjeux spécifiques à une attribution, et sous le signe, si jose dire, de la nature morte. La réapparition dune peinture en rapport avec une énigme de Charles Le Brun pour les Jésuites conduit à aborder tout le travail préparatoire, passionnant, à une composition finie, dans son rapport avec le sujet. Quant à la Vierge Piasecka, elle permet de mesurer plus classiquement les zones dombre qui demeurent dans la connaissance de la peinture du temps, en particulier pour lun des principaux peintres de Louis XIV, Michel II Corneille - puisque ce tableau doit revenir... à Jacques Stella. Bonne lecture! Sylvain Kerspern |
La Vierge au chardonneret Piasecka. En juillet 2009 à Londres, chez Sothebys, était mise en vente une Vierge à lEnfant de la collection Piasecka Johnson, sous le numéro 30 resté invendu. Détail charmant, un chardonneret posé sur la main gauche de lenfant vient picorer la cerise que celui-ci tient de la droite. Linnocence de la scène nest, bien sûr, quapparente, mais liconographie demeure souriante, expliquant lexpression de la Vierge : loiseau évoque lâme, qui senvole au moment de la mort, et la cerise, fruit du Paradis, la promesse du Ciel. Mise en ligne le 16 février 2013 |
Le Brun énigmatique. Le Supplice de Mézence, enjeux dune esquisse. Vient de réapparaître un tableau situé dans lentourage de Charles Le Brun et interprété comme le Martyre de saint Gervais et saint Protais. Cette lecture est sans doute motivée par la présence de deux personnes confrontées à la mort mais en réalité, il sagit dun supplice infligé par un personnage réputé pour sa cruauté, Mézence, et qui consistait à attacher le condamné à un cadavre. Mise en ligne le 16 février 2013 |
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