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Sylvain Kerspern - dhistoire-et-dart.com | |
Table de rubrique : | ![]() Table générale Contacts : sylvainkerspern@gmail.com |
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![]() Les Stella |
« Il eut aussi une singulière estime pour le Poussin, qui de sa part n'en avoit pas moins pour Stella. » (Félibien) L'amitié en peinture : les Poussin de Jacques Stella.2d. Portrait d'un ami en peintures : La naissance de Bacchus en forme d'hommage Mise en ligne en février 2025 |
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![]() 1. Contours d'une collection |
![]() 2a. Portrait d'un ami en peinture : Retour d'Italie (janvier 2024) |
![]() 2b. Portrait d'un ami en peinture : Le frappement du rocher (avril 2024) |
![]() 2c. Portrait d'un ami en peinture : Moïse sauvé (juillet 2024) |
Mes premières recherches en histoire de l'art, il y a bientôt quarante ans, sont nées de l'interrogation des sources et commentaires à propos de Jacques Stella, singulièrement dans le rapport amical qu'il a pu entretenir avec Nicolas Poussin. Une forme d'incompréhension sinon d'indignation devant l'admiration pour l'un et l'infamie du qualificatif d'imitateur (au mieux) pour l'autre m'a poussé à entreprendre à réunir les éléments d'une défense de l'œuvre du Lyonnais, en commençant par réunir ses ouvrages qui me semblaient les plus sûrs, sous l'impulsion bienveillante de Jacques Thuillier. Mon article de 1994 pour la Gazette des Beaux-Arts signait un au revoir pour laisser le champ libre à Gilles Chomer après avoir partagé avec lui mes dossiers, par l'esquisse d'un parcours stylistique venant en contrepoint à l'étude des ressorts de ce que j'ai appelé une « amitié funeste » au gré de sa fortune - en fait son infortune - critique. |
Les Poussins pour Stella |
Après avoir pris le point de vue du Lyonnais dans son appétit du travail de son ami, la focale se resserre ici sur les ouvrages que Poussin a peint intentionnellement pour Stella, l'amitié en tête.
Dans la première partie de ce petit feuilleton, j'ai déjà donné quelques indications concernant les deux premiers tableaux mentionnés par Félibien comme peints par Nicolas pour Jacques : l'Armide transportant Renaud endormi aujourd'hui à Berlin, et Hercule transportant Déjanire aujourd'hui perdu, connu par des dessins préparatoires; à leur propos, je suis revenu ici sur ce qui peut être considéré comme des remémorations du temps passé ensemble en Italie. |
Paysage avec la naissance de Bacchus, en forme d'hommage : le reflet de Dufresnoy |
C'est en reprenant la liste des ouvrages après avoir cité une lettre à Chantelou à propos d'une Vierge faite pour l'amateur en 1655 que Félibien mentionne « Pour le sieur Stella (en 1657), un païsage où est représenté la naissance de Bacchus...». L'historiographe semble en mesure, dans ce passage, de dater précisément chacun des ouvrages qu'il signale, sans doute à partir de documents. Pour le tableau qui nous occupe, il m'a toujours semblé que nous disposions non de celui sur lequel il s'appuie, mais sur son écho, au travers de la lettre du 17 août 1657 qu'Antoine Bouzonnet Stella adressa à Poussin publiée en premier lieu en 1855. Dans la perspective de son séjour à Rome, il y offre solennellement ses services à l'ami de son oncle, avant d'ajouter quelques lignes plus familières dans la marge et en travers :
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Lettre d'Antoine Bouzonnet Stella à Nicolas Poussin, 1657. Louvre |
La différence de ton et la mise en marge ont de quoi étonner. On peut penser qu'Antoine ait, dans un premier temps, rédigé sa proposition; l'ajout plus simple me semble traduire l'assurance qu'aura apportée la lettre dont Antoine se fait l'écho, qui serait survenue entre-temps. C'est sans doute après avoir appris la mort de Jacques Stella le 29 avril, peut-être par leur connaissance commune, Chantelou, que Poussin l'aura envoyée puisqu'elle avait un autre nom que celui du Lyonnais pour destinataire, source de difficulté dans sa remise au logement du Louvre : Bouzonnet ou de Masso, la mère de Stella, que Poussin avait pu rencontrer à Lyon à l'automne 1642, sur le chemin du retour vers Rome, ayant demandé à son petit-fils Antoine de le saluer. Cette précision et la requête de revenir au nom de Stella impliquent que ce soit, en effet, la première lettre envoyée par Nicolas depuis la disparition de son ami Lyonnais.
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(Au recto de la lettre d'Antoine :) Nicolas Poussin, Vénus à la fontaine. Plume et encre brune, lavis brun, avec corrections à la gouache blanche, sur esquisse à la pierre noire. 25,6 x 23,2 cm. Louvre |
Pour autant, que penser du dessin fait par Poussin - nul connaisseur de l'artiste ne le conteste - au dos de la lettre d'Antoine? On a pu en faire la préparation d'une peinture mais aucune de celles mises en rapport n'ont pu être considérée sérieusement comme de Poussin (ci-contre, Lille, Musée des Beaux-Arts et marché d'art en 2017 - réplique ou copie ancienne?). Il faut en conclure que Poussin a posé cette pensée, bien arrêtée, au revers de la lettre envoyée par Antoine, et qu'elle a été reprise par un autre artiste.
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Charles-Alphonse Dufresnoy, Paysage avec Vénus à la fontaine, des Amours attrapent un lapin. Toile. 117 x 146 cm. Lille, Musée des Beaux-Arts |
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Attribué à Charles-Alphonse Dufresnoy, Paysage avec Vénus à la fontaine, des Amours attrapent un lapin. Toile. 116 x 143 cm. Marché d'art, 2007 |
Dessin et peintures renvoient tout autant à Poussin qu'à Titien... mais aussi à Stella, auteur de Jeux et plaisirs de l'enfance et d'un Repos pendant la fuite en Égypte, des petits amours qui prennent des lapins qu'il conservait et qui se trouvait encore dans la collection de Claudine à sa mort, en 1697. Jacques n'aura vraisemblablement connu Venise que par les Titiens de la Vigne Aldobrandini, avec Poussin; le neveu se rendra dans la lagune, peut-être sur les conseils de ce dernier, et y copiera Titien, Veronese et Tintoret, sans doute plus préoccupé par leurs talents de décorateur que par leur coloris. On pourrait ajouter : à la différence de Dufresnoy. À la vérité, s'il accorde une grande importance à cette partie de la peinture dans son traité (De arte graphica), les répercussions sur son art restent superficielles, son style se nourrissant principalement du classicisme bolonais réactualisé auprès de Poussin.
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Jacques Stella, Paysage avec le repos pendant la fuite en Égypte, des petits anges attrapent des lapins, 1646. Plume et encre brune, lavis gris et rehauts de gouache blanche. 41 x 57 cm. Coll. part (en 2006) |
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Charles-Alphonse Dufresnoy, Paysage avec la naissance de Bacchus. Toile. 114 x 146,5 cm. Lille, Musée des Beaux-Arts |
Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus et la mort de Narcisse. Toile. 123 x 179 cm. Harvard Art Museum |
Dufresnoy ne copie pas puisqu'il adapte la composition à son canon alors que le décor paysager reste semblable. Fait remarquable, il ne reprend pas la péripétie de la mort de Narcisse, se concentrant sur le seul épisode de l'enfance de Bacchus cachée de la colère de Junon par Mercure. Le geste de ce dernier relie plus nettement la scène principale à Jupiter, père de l'enfant né de ses amours avec Sémélé, visible sur un nuage avec Hébé qui lui sert de l'ambroisie. La communauté de dimensions avec un des exemplaires de la Vénus à la fontaine et d'un Enlèvement d'Europe également passé par Sèvres et aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Lille ajoutée à la même inspiration poussinienne invitent à envisager une commande particulière cherchant, peut-être, à pallier le renoncement du maître à la peinture dans ses ultimes années.
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Paysage avec la naissance de Bacchus, en forme d'hommage : le reflet de Narcisse |
Pour composer le tableau, Poussin a conçu une préparation conservée aujourd'hui par le même musée qui présente le tableau, le Fogg Art Museum d'Harvard. La mise au carreau suppose une étape avancée mais la feuille propose néanmoins quelques variantes notables. Passons rapidement sur la pose de Pan dans le bosquet en hauteur, ajustement de lecture faisant lien avec Jupiter. La plus évidente est l'apparition du char d'Apollon au-dessus de la grotte abritant les nymphes. La radiographie du tableau (ci-dessus) révèle la trace d'un arc-de-cercle que l'état final ne justifie pas et qui semble bien garder souvenir de cette première pensée. Il s'agissait d'exprimer de façon allégorique le lever du soleil, à quoi Poussin a finalement renoncé. Fait pour un ami peintre et ses élèves, il a préféré manifester la lumière du jour naissant suivant la seule technique du métier qu'il partageait. Par là-même, il attire l'attention sur l'harmonie colorée. |
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Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus et la mort de Narcisse. Traces de crayon noir, encre brune et lavis brun, mis au carreau à la sanguine. 22,9 x 37,5 cm. Harvard, Fogg Art Museum |
Le dessin a été traduit en estampe par un obscur graveur italien, Giovanni Verini dont Charles Le Blanc ne répertorie qu'une seule autre œuvre, petite, une Sainte Rosalie. On place d'ordinaire son activité autour de 1660 en fonction de la composition de Poussin mais je n'ai rien trouvé, dans une rapide enquête sur Internet, qui puisse préciser quoique ce soit de sa biographie. Du moins peut-on penser que cette situation est plausible puisque dans l'adresse du second état, Iacinto Paribeni est l'éditeur. Il est connu par une activité dans la deuxième moitié du XVIIè siècle, ayant notamment fait graver Jean Baron (1632-1660) ou Pietro Santo Bartoli (1635-1700), ce qui nous renvoie au milieu francophile à Rome, plus ou moins autour de Poussin.
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Giovanni Verini d'après Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus. Gravure. 22,9 x 37,5 cm. Harvard, Fogg Art Museum |
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L'analyse du groupe sur le nuage tel que dessiné par Poussin n'est pas facile. Hormis l'insigne à l'aigle jupitérien, les deux personnages ne ressemblent guère à ce qu'il représentera dans le tableau, ni même à quoique ce soit d'identifiable clairement, en sorte que Verini aura dû interpréter : d'où ce qui semble être Vénus et Cupidon, difficile à intégrer au thème principal dès lors que Jupiter n'apparaît plus. L'interprétation est manifeste. A-t-elle bénéficié des indications de Poussin lui-même? Il faudrait situer la gravure dès 1657, dans le contexte de la disparition de Stella; un délai d'autant plus court que le maître avait une promesse à tenir. À moins d'envisager une seconde version mais une telle substitution apporterait-elle quoique ce soit au thème en occultant le père de Bacchus? Il semble beaucoup plus simple d'envisager une simple extrapolation de la part du graveur à partir du dessin, sans aucun secours de Poussin.
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Jean Dughet d'après Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus. Gravure. 45 x 66,5 cm. BnF |
Les quelques gravures attribuées à Dughet (1614-après 1679) semblent assez tardives. Certaines peuvent être situées dans les années 1660 et une au moins au temps du pape Innocent IX, en 1667-1669, après la mort de Poussin. On le sait en France pour proposer ce qu'il a pu hériter de son beau-frère, en 1678 (Kerspern 2022, anno 1682). On peut croire que dans cette intention, Joanni ait souhaité reprendre contact avec Antoine Stella, et il se trouve que c'est deux ans après la mort accidentelle d'Antoinette. Pour conforter encore cette rencontre entre ces héritiers à divers titre du maître normand, la série de gravure des Sept sacrements faite par Joanni figure dans l'inventaire de Claudine, qui ne peut résulter du legs de Jacques mais bien d'une acquisition des Bouzonnet.
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Claudine d'après Nicolas Poussin, Moïse exposé sur les eaux. Gravure, 1672. 55 x 75 cm. Rijksmuseum. (choisi par Françoise) |
Claudine d'après Nicolas Poussin, La crucifixion. Gravure, 1674. 56 x 79 cm. Herzog Anton Ulrich-Museum, Braunschweig. (choisi par Claudine) |
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Claudine d'après Nicolas Poussin Saint Pierre et saint Jean à la porte du Temple, 1679. Gravure. 52 x 68 cm. Digital Art and Culture Archive Düsseldorf. (choisi par Sébastien) |
Claudine d'après Nicolas Poussin, Le frappement du rocher. Gravure, 1687. 52,5 x 77,9 cm. BnF. (choisi par Antoine) |
On peut avec vraisemblance rapprocher la gravure de Dughet de la volonté de vendre le tableau qu'elle reproduit, situant sa confection autour de 1676-1680. Elle aura rempli son office puisque le tableau quitta la collection Bouzonnet avant 1693. Est-ce la conséquence de la mort d'Antoinette? Mais alors pourquoi le tableau que Sébastien, mort dès 1662, avait choisi, le Saint Pierre et saint Jean à la porte du Temple, est-il, lui, resté dans les collections des Bouzonnet? S'il n'a pas été peint expressément pour Jacques Stella, celui-ci l'avait acquis avant sa mort. La Naissance de Bacchus peut-elle se distinguer de ce tableau et des autres en quelque façon? J'en reviens à l'hypothèse qu'il ne s'agit pas d'une peinture pour Jacques, mais pour ses héritiers. Voilà qui ne peut que conditionner le propos de la peinture.
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Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus et la mort de Narcisse. Traces de crayon noir, encre brune et lavis brun, mis au carreau à la sanguine. 22,9 x 37,5 cm. Harvard, Fogg Art Museum |
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Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus et la mort de Narcisse. Toile. 123 x 179 cm. Harvard Art Museum |
« C'est pourquoi j'ai l'habitude de dire à mes amis que l'inventeur de la peinture, selon la formule des poètes, a dû être ce Narcisse qui fut changé en fleur car, s'il est vrai que la peinture est la fleur de tous les arts, alors la fable de Narcisse convient parfaitement à la peinture ! La peinture est-elle autre chose que l'art d'embrasser ainsi la surface d'une fontaine ? » Ainsi Leone Battista Alberti, dans son traité De la peinture (traduction de Sylvie Deswarte-Rosa, Paris, 1992, livre II), accorde-t-il au malheureux chasseur la définition de la peinture comme reflet.
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Jacques Stella, La cérémonie du Tribut, 1621. Gravure. 45,5 x 61 cm. Harvard Art Museum |
Au surplus, autant dans la gravure toscane que dans le retable briard, Stella s'est représenté dans l'assistance. Est-ce « narcissisme »? Il y aurait beaucoup à dire sur l'interprétation psychanalytique du mythe, qui prend pour acquis que Narcisse s'aimait en conscience, alors qu'on peut penser, au contraire, que c'est au moment où il se reconnaît qu'il meurt, que son amour pour lui-même (plus que l'amour-propre) devient stérile, sans lendemain. Au demeurant, on n'imagine pas qu'Alberti fasse de cette compréhension du mythe la source d'un art qu'il met en perspective en cherchant à le valoriser.
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Jacques Stella, autoportraits en cameo dans La cérémonie du Tribut en 1621, à gauche dans le retable de Provins en 1654 à droite. |
N'est-ce pas précisément ce que peint Poussin? D'une part, la manifestation de la fécondité au moment où Bacchus est confié aux nymphes, ouvrant le caractère cyclique de la Nature; et de l'autre, celui de l'Histoire par l'émergence de la représentation en peinture au travers de la mort de Narcisse. Vie et mort s'accordent autour de l'art partagé par les deux amis peintres, au sein d'un vaste paysage. De quoi le Normand témoigne-t-il alors sinon de l'estime qu'il porte au Lyonnais? Il le fait auprès des héritiers et élèves de ce dernier, comme pour exprimer le vœu qu'à travers eux se poursuive la trace laissée, pinceau en main, par l'oncle.
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Nicolas Poussin, Paysage avec la naissance de Bacchus et la mort de Narcisse. Toile. 123 x 179 cm. Harvard Art Museum |
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Charles-Alphonse Dufresnoy, Paysage avec la naissance de Bacchus. Toile. 114 x 146,5 cm. Lille, Musée des Beaux-Arts |
Tels sont les enjeux de ce dernier tableau témoignant de l'amitié entre Poussin et Stella. S'y croisent la volonté d'un hommage à l'ami disparu, synthétisant le goût pour les sujets amoureux et l'expression d'une Providence pourvoyant à l'accomplissement personnel au service du bien commun, et une attention particulière envers ses héritiers réunis dans la pratique de la peinture, incarnée ici par le mythe de Narcisse. Certes, on ne dispose pas d'écrits du Normand pour éclairer, voire confirmer toute lecture qui pourrait être faite d'un de ses derniers chefs-d'œuvre. Les fragments de leur correspondance susceptibles de nous aiguiller non seulement sur le sens donné par Poussin mais aussi sur la compréhension que Stella pouvait en avoir n'existent plus, en original, que par la fameuse lettre conservée par le Louvre. D'autres lettres aux héritiers de Jacques auront pu en délivrer les clés; Antoine pourra bientôt en savoir plus en se rendant auprès du Normand. La « faveur que vous nous faites de nous promettre un de vos chef-d'œuvre » portait en elle la conviction de pouvoir transmettre le témoignage de cette amitié et ce qu'elle pouvait recouvrir, autant pour les Bouzonnet que pour les amateurs parisiens, si friands des ouvrages de Poussin. Par-delà toute lecture savante, c'est peut-être le sens profond, pregnant, du point d'orgue à cette forte amitié que constitue le tableau d'Harvard, que de vouloir en faire hommage, en honorant Jacques Stella, ami, commanditaire, mais aussi et surtout : peintre. Sylvain Kerspern, le 17 février 2025 |
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Bibliographie :
* Torquato Tasso, La Jerusalem délivrée, trad. fr. par Jean Baudouin, Paris 1648, p. 468-469 * Léonard de Vinci, Traité de la peinture, trad. fr. par Roland Fréard de Chambray, Paris, 1651. * Abraham Bosse, Traité des pratiques geometrales et perspectives, Paris, 1665, p. 128-129. * Jean Bernier, Histoire de Blois, Blois 1682, p. 167, 570 * Giovanni Pietro Bellori, Le_vite_de_pittori_scultori_et_architetti..., Rome, 1672, rééd. 1977, p. 447. * André Félibien, Entretiens sur la vie et les ouvrages des plus excellens peintres..., Paris, 1666-1688; 4e partie, 1685, p. 262, 263, 264, 294, 299, 300, 304, 305, 399; 2e. éd., 1688, t. II, p. 658 * Pierre Rémy, Catalogue des tableaux et portraits en émail du Cabinet de feu M. Pasquier, Paris, vente du 10 mars 1755; exemplaire de l'INHA, p. 9 * (Pierre-Jean Mariette) Abecedario de P. J. Mariette : et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes, publié par Montaiglon et Chennevières en 1852-1862; t. 5, 1858-1859, p. 261 * (Claudine Bouzonnet Stella) «Testament et inventaire (...) de Claudine Bouzonnet Stella», publiés par J-J. Guiffrey, Nouvelles archives de lArt Français, 1877, p. 38 (notamment). * Charles Jouanny, Correspondance de Nicolas Poussin, Paris, 1911, p. 369, 393, 406 (notamment). * Marcel Roux, Inventaire du fonds français graveurs du XVIIIè siècle, Paris, 1940, t. IV, p. 179. * Jan Bialostocki, « Une idée de Léonard réalisée par Poussin », La Revue des Arts, 1954, IV, p. 131-136. * Jacques Thuillier, « Pour un Corpus Pussianum » in Colloque Nicolas Poussin. Actes publiés sous la direction dAndré Chastel, 1960, t. 2, p. 214, 218, 219, 221, 222. * Anthony Blunt, Poussin, Londres, 1967, p. 148-149, 316-318. * Jacques Thuillier, Tout l'œuvre peint de Nicolas Poussin, Paris, 1974. * Jacques Thuillier, « Le paysage dans la peinture française du XVIIe siècle de l'imitation de la nature à la rhétorique des Belles idées », Cahier de l'Association internationale des études françaises, 1977, n°29, p. 45-64. * Honor Levi, «L'inventaire après décès du cardinal de Richelieu », Archives de l'art français, Paris, 1985, p. 62, n°1002bis. * Jacques Thuillier, « L'influence des Carrache en France : pour un premier bilan », Actes du colloqueLes Carrache et les décors profanes, Collection de l'École française de Rome, 1988, p. 426-427. * Sylvain Kerspern, «Mariette et les Bouzonnet Stella. Notes sur un atelier et sur un peintre-graveur, Claudine Bouzonnet Stella», Bulletin de la Société de lhistoire de lart français, 1993, 1994, p. 31-32 (fig. 1). * Louis-Antoine Prat et Pierre Rosenberg, catalogue de l'exposition Nicolas Poussin, Paris, 1994 (notamment p. 236-237, 355-362, 397-402,419-424, 484-487, 498-500). * Jacques Thuillier, Poussin before Rome, Londres, 1994, p. 14, 28. * Jacques Thuillier, Poussin, Paris, 1994. * Charles Dempsey, « Mort en Arcadie. Les derniers tableaux de Poussin », in actes du colloque Nicolas Poussin (1594-1665), 1994, t. 1, p. 523-524, 533-534, n. 1 à 12. * Catalogues de la collection d'estampes de Jean V, roi du Portugal par Pierre-Jean-Mariette, éd. Marie-Thérèse Mandroux-França et Maxime Préaud, Paris, 1996, II, p. 236. * Sylvain Laveissière, « Les tableaux d'histoires retrouvés de Charles-Alphonse Dufresnoy », in Revue de l'Art, 1996-2, n°112, p. 38-58. * Henry Keazor, « Coppies bien que mal fettes : Nicolas Poussin's Rinaldo and Armida re-examined », in Gazette des Beaux-Arts, 2000, n°1583, p. 253-264. * Mickaël Szanto in cat. expo. Jacques Stella (1596-1657), Lyon-Toulouse, 2006-2007, p. 259-260. * Stefano Pierguidi (2011-1), « Uno de quali era già principitao, et l'altro me l'ordinò. I pendants di Poussin, o la libertà dai condizionamenti del mercato et della committenza », Schifanoia, 2009, 2011, n°36-37 p. 233-249. * Stefano Pierguidi (2011-2), « Fetonte chiede ad Apollo il carro del Sole e Armida trasporta Rinaldo di Nicolas Poussin e i loro possibili (non identificati) pendants », Jahrbuch der Berliner Museen, 2011, Bd. 3011 p. 67-71. * Maxime Cormier, Marie de Médicis au pouvoir vue par les observateurs italiens, Master d'histoire moderne, Université de Rennes-2, 2012, p. 253-257. * Sylvain Kerspern, « Catalogue en ligne de l'œuvre de Jacques Stella, notice du Portrait de Claudine de Masso, 1654 », dhistoire-et-dart.com, mise en ligne en janvier 2017 * Sylvain Kerspern, « Biographies croisées des Bouzonnet », dhistoire-et-dart.com, mise en ligne le 3 octobre 2022 |
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