Entre autres Artcurial Paris, Artemisia Auctions, Sotheby's, le Cabinet Turquin; la Galerie Alexis Bordes, la Galerie Éric Coatalem, la Galerie Michel Descours, la Galerie de la Scala; M. Etienne Bréton; M. Denis Coekelberghs, M. et Mme Joseph Hahn, M. Jacques Leegenhoek, M. Gui Rochat, M. Antoine Tarantino; le Centre allemand dhistoire de lart, à Paris; les Musées Bossuet de Meaux, des Beaux-Arts dOrléans, de Tours...
INDEX (NON EXHAUSTIF) DES ARTISTES QUE J'AI ÉTUDIÉS (L'ASTÉRISQUE * DÉSIGNE UNE CONNAISSANCE APPROFONDIE) avec des illustrations de certaines des attributions dont je suis responsable. Cliquez sur les images pour en savoir plus
L'usage des notes dans les textes scientifiques est une tradition qui, je l'avoue, m'a souvent embarrassé. Certes, un article, un livre se doit de comporter des références mais le faut-il jusqu'au cœur du texte? En fin de phrase ou de paragraphe? Le texte auquel renvoie la note doit-il figurer dans un corps spécialement dédié aux annotations? En bas de page, en fin de paragraphe, d'article ou d'ouvrage? Et d'ailleurs, qu'y mettre?
La vocation première d'une note, en effet, est d'indiquer une référence venant à l'appui du texte. Souvent, un petit commentaire, éventuellement critique, l'accompagne. Le danger est qu'il finisse par constituer un nouveau développement. Je ne sais plus lequel de mes professeurs m'avait fait remarquer qu'en arriver là était problématique puisque cela pouvait conduire à une digression susceptible de nuire au cours logique du propos; pour lui, soit cela s'y inscrit sans difficulté et il faut alors le réintégrer dans le corps du texte; soit cela s'en détourne et il faut purement et simplement le supprimer, quitte à en faire l'objet d'une autre étude. Le souci qui me tient d'une rigueur logique fait que, depuis, je m'y efforce...
C'est bien la continuité du propos qui doit primer, non dans l'esprit de l'auteur mais dans celui du lecteur, qui est la raison d'être fondamentale de la publication de l'étude. C'est d'abord selon ce statut que les pratiques de la note m'embarrassent. Devoir interrompre sa lecture doit s'inscrire dans l'avancée du propos en évitant, le plus possible, de se placer au milieu d'une démonstration. Le faire pour trouver simplement une référence précise, sans commentaire particulier finit pas être agaçant - surtout lorsque la charte éditoriale vous impose le recours aux locutions latines renvoyant à un ouvrage précédemment cité, ce que je ne maîtrise d'ailleurs pas. J'ai donc pris l'habitude sur ce site de remplacer toute note par la mention de la référence entre parenthèses.
La démarche en a été progressive. Internet permet, en effet, outre des liens renvoyant directement aux références, de situer non loin du corps du texte l'apparat, et certaines études de ce site en ont profité - occasion de faillir à la rigueur susdite! Aussi minime soit-il, le dérangement subsiste, plus gênant, me semble-t-il que la simple mention entre parenthèses renvoyant implicitement à la bibliographie qui accompagne l'étude. Sans m'interdire de revenir à cette formule, je préfère actuellement m'en passer totalement. Toutefois, je ne conseillerais franchement pas aux personnes suivant un cursus universitaire de l'appliquer : on m'a dit une fois, sur un ton presque scandalisé, que tout texte scientifique doit avoir des notes. Je laisse aux lectrices et lecteurs de dhistoire-et-dart.com le soin de juger de sa teneur en la matière, même si les retours de personnalités des univers muséaux et universitaires m'ont d'ores et déjà rassuré. Et comme ils rencontrent ceux d'esprit moins aguerris, je ne devrais pas changer de sitôt...
Sylvain Kerspern, janvier 2020
Image de l'étude sur la Perspective centrale renaissante recourant aux notes de fin de paragraphe.
Image d'une étude (parmi bien d'autres) sans note, avec références abrégées ou non entre parenthèses, rassemblant un premier groupe d'œuvres pour Pierre de Sève.
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